Mon Forsythia est malade, que faire ?

Bien que très costaud le forsythia peut parfois tomber malade. Les deux principales affections sont la galle et le pourridié. La première n’est pas dramatique. Les symptômes sont des petits amas de concrétions qui se forment sur les tiges. Seule solution efficace : rabattre au moins 10 cm sous la déformation. Si dans les deux ans le mal continue de se propager, osez au printemps une taille très courte (30 cm du sol). L’arbuste repartira vite. À l’inverse, le pourridié est bien plus ennuyeux. Le symptôme est un mycellium blanc à forte odeur de champignon qui survient à la base des tiges et au pied. Non seulement cette maladie entraîne à terme la mort du sujet, mais il n’existe ni produit, ni méthode pour en venir à bout. Si le pied est pris, arrachez avec une grosse motte et changez la terre.

Apprenez-en plus sur le Forsythia dans notre numéro 190.

Des herbes à portée de main

C’est simple mais encore fallait-il le faire. Pour ne pas avoir à se baisser, Gérard a composé un coffre en assemblant de simples planches. Le fond est percé pour assurer un drainage correct. Le tout est posé sur quatre pieds eux-mêmes d’une longueur adaptée à la taille de l’utilisateur et disposés sur des cales pour assurer une bonne stabilité.
Démontable, ce carré d’herbes est rentré en fin de saison.

On peut se débarrasser des limaces sans les exterminer

Les limaces sont une vraie plaie. Rares sont les jardins et notamment les potagers qui sont épargnés. Pourtant il existe des solutions raisonnées.

 

Une fois encore on va trembler à l’idée que les limaces puissent réduire à néant nos semis. On va craindre leurs attaques sur les choux et les salades, mais aussi sur les hostas naissantes, les jeunes pivoines herbacées, les alchémilles et autres premières pousses de dahlias. Pourtant rassurez-vous : il existe bien des solutions, et pas forcément très polluantes ou radicales. Mais avant de passer à l’attaque découvrons l’adversaire.

Noctambule, vorace, lente et grosse pondeuse

La limace vit essentiellement la nuit. Munissez-vous d’une torche et, sous les étoiles, vous pourrez la repérer très vite en train de boulotter vos cultures. C’est d’ailleurs la meilleure façon pour s’en saisir et l’expulser des carrés. On dit les limaces très voraces. En réalité une limace rousse mange 10 à 15 g par jour. Ce n’est pas super impressionnant mais ça décime tout de même deux à trois plants par sortie. Mais comme elles sont souvent nombreuses, les dégâts sont conséquents. Et en effet, elles sont nombreuses car une seule limace pond une centaine d’œufs par petits paquets de dix. L’incubation varie entre 1 et 4 mois ce qui permet d’avoir jusqu’à deux générations par an. Mieux vaut donc éviter qu’une maternité s’installe au potager. Enfin, une limace parcourt en moyenne entre 1 et 7 m par nuit. Ce n’est pas franchement brillant et on peut tirer partie de cette lenteur.

Commencez par les dénicher

La première action est de partir en chasse. Non pas pour les exterminer mais simplement pour les dénicher là où elles se reposent. En pleine journée on soulève les planches en bois (servant de passage au potager), les pierres plates, les bassines et les arrosoirs laissés au sol. On peut même poser des tuiles et des ardoises près des plantes les plus visées pour qu’elles servent d’abris aux limaces. À vous de les visiter chaque matin.

Cendres, aiguilles, marc de café, coquilles d’œuf …

La seconde action possible, et assez connue, est de ceinturer les zones à risques par des barrières difficiles à franchir par les gastéropodes. Il y a bien sûr les cendres de bois mais avec deux inconvénients majeurs. D’abord il suffit d’une petite pluie (ou même d’une forte rosée) pour lisser la surface et la rendre inopérente. Ensuite parce que si vous mettez souvent des cendres au même endroit vous allez charger exagérément la terre en potasse. En revanche les aiguilles de pins constituent une surface infranchissable pour les limaces. Ce n’est pas laid et ça acidifie un peu le sol mais très lentement. De plus, ce paillis étouffe les mauvaises herbes. dans le même genre optez pour des écorces de pin (mais c’est plus onéreux), des bogues de châtaignes ou de marron (il faut y penser en octobre) ou encore le marc de café (très efficace). À l’inverse les coquilles d’œuf ne sont pas efficaces et pas belles.

Le piégeage : pomme de terre, pamplemousse, bière …

Troisième solution, on piége les limaces avec un appat capable de les attirer. Il y a d’abord les pièges inoffensifs comme un demi pamplemousse évidé. On découpe une échancrure pour faciliter l’entrée dans cet abri très convoité. On peut aussi disposer des rondelles d’une pomme de terre crue sous une planchette de bois. Les limaces n’y résistent pas. le matin à vous de relever vos prises et de les conduire dans un bois ou une prairie éloignée. Reste le piège à la bière. On enterre un pot de yaourt vide en faisant affleurer au sol le bord du pot. Le soir on le remplit d’une bière de piètre qualité. Les limaces s’y ruent la nuit, plongent et s’y noient. C’est très efficace mais radical.

Des grains bleus dangereux

Il existe aussi des produits «anti-limaces» vendus dans les commerces. Les plus courants sont à base de metaldéhyde, substance très toxique qui tue les limaces dès l’ingestion. Mais une limace empoisonnée va à son tour empoisonner le hérisson qui va la manger. Ces granulés bleus empoisonnent aussi les chats et chiots et sont très dangereux pour les très jeunes enfants. Or, les produits à base de phosphate ferrique tuent aussi les limaces en leur otant tout appétit mais ne polluent pas. Ils sont surtout inoffensifs pour les autres animaux.

Des plantes répulsives utiles

Reste enfin la bonne vieille astuce qui consiste à disperser entre les rangs du potager des feuilles de tanaisie fraîche ou de rue (Ruta graveolens). On dit aussi que le fenouil, bulbeux ou commun, contre un rang de salades est un répulsif trés efficace. À tester.