La lavande, symbole de l’été

Une lavande symbolise toujours l’été, les fortes chaleurs et le grand soleil. C’est un peu de Provence, en tout cas du Midi, qu’on fait entrer dans les jardins septentrionaux. En effet, la lavande est assez solide et rustique pour s’adapter à la plupart de nos climats et de nos sols.

Certes il faut réserver aux lavandes un emplacement très ensoleillé, chaud et même brûlant et sec. Mais attention : si vous plantez près d’une façade orientée vers l’ouest vous verrez vos lavandes tourner le dos à la maison pour s’orienter toutes entières vers le soleil. Résultat, le port ne sera plus arrondi mais formera une sorte de demi-sphère. La floraison n’est pas gênée mais l’allure générale en est tout de même affectée.

Découvrez plus d’astuces et de conseils dans notre numéro 193. 

 

Pluie en mars, tavelure l’été

C’est juste après les pluies abondantes et continues, en début de printemps, que le champignon responsable de cette maladie lance ses premières offensives. Mais ce n’est qu’en été qu’on déplore les dégâts causés sur les fruits nécrosés. Ces tavelures visent autant les poiriers que les pommiers. On a tout intérêt à intervenir le plus tôt possible pour empêcher les germes parasites de se développer. Et comme on ne voit aucun symptôme apparent en mars on peut presque considérer qu’il s’agit d’un traitement préventif.
Intervenez au début du débourrement c’est-à-dire de l’éclosion franche des bourgeons mais avant l’apparition des fleurs. Pulvérisez une solution cuprique (à base de cuivre) comme la fameuse bouillie bordelaise. Surtout respectez bien les doses préconisées sur l’emballage. En sur-dosant vous risqueriez de causer de sérieux dégâts notamment sur les sujets les plus fragiles.
À notre avis : Diluez la poudre et brassez longuement la solution pour éviter que des petits grumeaux ne viennent boucher la buse de pulvérisateur.

Mon Forsythia est malade, que faire ?

Bien que très costaud le forsythia peut parfois tomber malade. Les deux principales affections sont la galle et le pourridié. La première n’est pas dramatique. Les symptômes sont des petits amas de concrétions qui se forment sur les tiges. Seule solution efficace : rabattre au moins 10 cm sous la déformation. Si dans les deux ans le mal continue de se propager, osez au printemps une taille très courte (30 cm du sol). L’arbuste repartira vite. À l’inverse, le pourridié est bien plus ennuyeux. Le symptôme est un mycellium blanc à forte odeur de champignon qui survient à la base des tiges et au pied. Non seulement cette maladie entraîne à terme la mort du sujet, mais il n’existe ni produit, ni méthode pour en venir à bout. Si le pied est pris, arrachez avec une grosse motte et changez la terre.

Apprenez-en plus sur le Forsythia dans notre numéro 190.

Le Crocus

Ces petites plantes à bulbe sont robustes, rustiques et parmi les premières à fleurir en début d’année.
Cependant, il ne suffit pas de planter les bulbes pour avoir des Crocus dans le jardin.
En effet, même si elles sont robustes, rustiques et parmi les premières à fleurir en début d’année, elles peuvent souffrir et parfois même disparaître brutalement sans qu’on en sache toujours les raisons.

C’est entre fin septembre et fin novembre qu’on plante les bulbes de crocus. Ils doivent être sains et pas encore démarrés quand on les met en terre.
Retrouvez plus d’informations sur le crocus dans notre numéro 238 de Janvier-Février 2021

On commence avec l’échalote !

Si on peut protéger des gelées nocturnes très fortes en travaillant sous serre froide ou tunnel, c’est dès le mois de janvier qu’on peut planter l’échalote.

On prépare la terre en l’ameublissant soigneusement mais sans l’amander d’un compost ou d’un fumier. On ménage des billons en remontant la terre des côtés sur 15cm de haut pour faciliter le drainage et on plantera les caïeux d’échalote tous les 15cm.

On assied bien le « bulbe » sur sa base mais en prenant soin de garder sa pointe dépasser à l’air libre et on n’arrose pas.

 

Retrouvez cette astuce accompagnée de nombreuses autres dans le numéro 196.

Le passe-pied au potager

On a tous connu les planches que les anciens jetaient entre les rangs du potager pour se déplacer. Le nom est d’ailleurs resté pour désigner une longueur. Mais ces planches ne sont pas toujours stables, surtout si on se déplace avec une brouette. Alors les plus ingénieux prévoient des « passe-pied » qui puissent être assez larges et assez solides. Au hasard de nos ballades jardinières, nous avons apprécié toutes sortes de passe-pied. Les parties supérieures des palettes posées simplement sur le sol permettent déjà à la roue de la brouette de ne pas s’enfoncer dans la terre rendue boueuse après une averse. Le passe-pied en pierre semble plus durable mais il peut se couvrir assez vite de terre. Il faut donc surélever chaque pierre en ménageant une assise en sable pour une bonne stabilité. Enfin, certains combinent efficacité et esthétique. C’est le cas avec ce joli passe-pied en petits briques. Là aussi, on a creusé une légère fosse, damé le sol puis apporté du sable avant de poser et ancrer les briques.

Tomate et basilic, le couple gagnant

Planter du basilic tout près de vos pieds de tomate est devenu une règle de base chez bon nombre de jardiniers. Le basilic a un effet protecteur sur les tomates, les protégeant de la plupart des maladies auxquelles elles sont sensibles. Le basilic a besoin de soleil et d’une terre fertile, comme les tomates.
En revanche, cette plante aromatique demande des arrosages réguliers, ce qui n’est plus le cas des tomates à partir de juillet. La solution consiste donc à planter sur 15 cm de profondeur une demi bouteille de plastique autour du basilic pour concentrer l’arrosage au bon endroit sans risquer d’abreuver le pied de tomate.

Des géramiums en déco

On trouve les géraniums le plus souvent en jardinières, aux fenêtres ou sur les balcons. Mais on peut laisser aller son imagination et créer des décorations sympas.

Voici différentes idées. Vous pouvez retrouver les tutos sur le site de Pelargonium for Europe : https://www.pelargoniumforeurope.com/fr/inspirations/

Ensacher ses poires

Cette pratique est ancienne. On ensachait les poires (et les raisins) encore au début du 20e siècle. Puis, avec les produits phytosanitaires, on a perdu cette habitude. Pourtant, c’est une protection très utile, économique et non polluante.
On intervient à la mi-juin quand l’éclaircissement naturel des poires a eu lieu et qu’on l’a complété. On glisse un sachet microperforé (ou un sachet kraft brun d’épicier dont on perfore le fond) autour du fruit. On le maintient en place avec un élastique posé sur le rameau et non sur le pédoncule. On évite ainsi au fruit les piqûres des frelons et guêpes, les attaques de carpocapse, les frappes sévères des grêles orageuses et on réduit beaucoup les risques de tavelure. Le fruit est plus gros et la peau plus fine. On retire le sachet 15 jours avant la récolte pour que le fruit reprenne une coloration normale et naturelle.


Un plessis pour cacher une poubelle

Trois règles pour bien tresser

Un plessis est un tressage de tiges d’un bois à la fois souple et solide (noisetier, châtaignier). Plus les tiges sont grosses, plus l’espacement entre les piquets est important. On compte 60 cm pour des tiges de 2 à 4 cm de diamètre.
1/ Passez à la flamme la partie enterrée du piquet pour une durée plus longue.
2/ Faites un pré trou à la barre à mine.
3/ Enfoncez le piquet en frappant à la masse sur une planchette pour ne pas abîmer la tête du piquet.
Puis tressez en pointant les tiges.