Pluie en mars, tavelure l’été

C’est juste après les pluies abondantes et continues, en début de printemps, que le champignon responsable de cette maladie lance ses premières offensives. Mais ce n’est qu’en été qu’on déplore les dégâts causés sur les fruits nécrosés. Ces tavelures visent autant les poiriers que les pommiers. On a tout intérêt à intervenir le plus tôt possible pour empêcher les germes parasites de se développer. Et comme on ne voit aucun symptôme apparent en mars on peut presque considérer qu’il s’agit d’un traitement préventif.
Intervenez au début du débourrement c’est-à-dire de l’éclosion franche des bourgeons mais avant l’apparition des fleurs. Pulvérisez une solution cuprique (à base de cuivre) comme la fameuse bouillie bordelaise. Surtout respectez bien les doses préconisées sur l’emballage. En sur-dosant vous risqueriez de causer de sérieux dégâts notamment sur les sujets les plus fragiles.
À notre avis : Diluez la poudre et brassez longuement la solution pour éviter que des petits grumeaux ne viennent boucher la buse de pulvérisateur.

Poirier : supprimer la tavelure

On avait coutume de dire, « Pluie en mars, tavelure en été ». C’est en effet après les pluies du début de printemps que les germes de la maladie s’installent et c’est en été qu’on en mesure les dégâts sur les poires.
La solution efficace est de traiter à la bouillie bordelaise en deux fois : juste au débourrement souvent en avril, puis juste après la nouaison en mai.
Dosez à raison de 20 g par litre d’eau et ajoutez un peu de soufre en poudre (environ 6 g). Le soin traitera en même temps d’autres maladies.

Attention : ne traitez pas quand il y a des fleurs car vous les brûleriez.