Prunier : évitez les fruits véreux

Quand le ver est dans le fruit, on ne peut plus rien faire. En revanche, on peut essayer de l’empêcher d’y entrer. Et c’est en mai qu’il faut intervenir, lors de la ponte du papillon parasite.
On suspend un piège à phéromones dans la ramure mais en utilisant une capsule de phéromones adaptées au ver de la prune. Le piège contre le carpocapse utilisé dans les pommiers sera inefficace dans le prunier.
On peut aussi pulvériser un insecticide naturel tout début mai en renouvelant le traitement une fois douze jours plus tard.

En + : si vous repérez des prises dans le piège, pulvérisez un insecticide naturel sans tarder.

Une pluie de prunes

Chez Cathy, le prunier semble avoir battu des records cet été. Les fruits mûrs tombaient à la moindre brise. Et forcément, même en faisant attention, on finissait par marcher sur les prunes. Du coup, le plus simple fut de dérouler une grande bâche plastique sous les branches et de secouer le tronc. C’est une vraie pluie de prunes qui s’est abattue. Pourtant, on n’a pas secoué bien fort. Il a suffit ensuite de relever les quatre coins de la bâche pour récupérer au centre, tous les fruits. C’est moins éreintant. Cathy a récolté 20 kilos sous un arbre et elle en a perdu !